Ruelle sombre bordée à droite et à gauche d'un mur d'immeuble, dans l'air semble flotter une particules fines qui accélère le vieillissement des poumons.
Études

Nouvelle étude à long terme : les particules fines font vieillir les gens plus vite

L'inhalation permanente d'air vicié présente des risques importants pour la santé, qui varient en fonction du revenu et du sexe, telle est la principale conclusion d'une nouvelle étude de l'Imperial College de Londres.

Auteur :

Martin Jendrischik

Date

18.7.2019

Pour l'étude à long terme de Londres, dont les résultats viennent d'être publiés dans l'European Respiratory Journal, les scientifiques ont analysé les données de santé de plus de 300.000 personnes âgées de 40 à 69 ans. Le résultat effrayant de l'étude londonienne à long terme : cinq microgrammes (équivalent à cinq millionièmes de gramme) de poussières fines (taille des particules PM2,5) en plus par m³ d'air chaque année correspondent en moyenne à deux années de vieillissement naturel des poumons. En d'autres termes, plus l'air ambiant est pollué, plus les poumons vieillissent rapidement - et le risque de BPCO augmente.

Des conclusions effrayantes

Particulièrement piquant : le recul de la fonction pulmonaire pour une exposition identique aux poussières fines va de pair avec le revenu des personnes testées - celui qui gagne moins a un risque trois fois plus élevé de développer une BPCO qu'une personne ayant un revenu plus élevé. Du point de vue des chercheurs autour d'Anna Hansell, cela s'explique surtout par des infections des voies respiratoires plus fréquentes chez les enfants, de moins bonnes conditions de logement, une moins bonne alimentation, une plus grande exposition aux poussières fines dans l'environnement professionnel et la qualité de l'air intérieur correspondante.

En cas de BPCO, une maladie pulmonaire obstructive chronique, les voies respiratoires sont rétrécies, ce qui entraîne dans un premier temps une toux quotidienne, surtout le matin, ou des difficultés à respirer en montant les escaliers.

Cela montre à quel point il est important de sensibiliser au thème de l'air ambiant. C'est pourquoi l'air-Q a été développé, capable de mesurer et de détecter même les plus petites particules de particules fines dans l'air ambiant, d'une taille inférieure à 1 µm. Car en principe, plus les particules sont petites, plus elles sont dangereuses pour l'homme, car elles peuvent pénétrer plus profondément dans les voies respiratoires et même dans la circulation sanguine.

Valeurs limites actuelles pour les particules fines

Umweltschutzverbände fordern schon seit Jahren, EU-Grenzwerte für Feinstaubpartikel, die kleiner als PM2,5 (<2,5 µm) sind, zu senken. Der von der Weltgesundheitsorganisation (WHO) empfohlene Jahresmittelwert liegt bei 10 Mikrogramm PM2,5 pro Kubikmeter Luft. Der Grenzwert für die maximale Feinstaubbelastung an einem Tag liegt momentan bei 25 Mikrogramm (für Partikel <2,5 µm) und wird in der EU ab dem 1. Januar 2020 auf dann 20 Mikrogramm reduziert. Deutschland hat sich im sogenannten Göteborg-Protokoll 2012 sowie der BEC-Richtlinie zu weitgehenden Emissionsminderungen bis 2030 verpflichtet. Bis 2020 soll eine Minderung der PM2,5-Emission um 26 Prozent gegenüber 2005 erreicht werden – bis 2030 sogar von 43 Prozent.

L'analyseur d'air air-Q mesure les particules fines (Particular Matter) dans les trois tailles PM1,0, PM2,5 et PM10 et avertit en cas de dépassement des valeurs limites, aussi bien directement sur l'appareil que via l'application air-Q pour smartphones Android et iOS. Grâce à la saisie continue des données, l'appareil de mesure air-Q est en mesure d'analyser si les sources de poussières fines se trouvent à l'intérieur ou à l'extérieur de la pièce. Souvent, ces particules sont laissées dans les pièces par une mauvaise aération ou, dans les bureaux, par certains appareils électriques comme les imprimantes laser.

(Image : unsplash/ Alexey Demidov)

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Résumé

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Que révèle l'étude à long terme menée à Londres sur les effets des particules fines sur les poumons ?
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L'étude londonienne à long terme a révélé qu'une exposition supplémentaire à seulement cinq microgrammes de particules fines (PM2,5) par m³ d'air chaque année entraîne en moyenne un vieillissement des poumons de deux ans. Cela signifie qu'une qualité de l'air moins bonne accélère la fonction pulmonaire et augmente le risque de maladies telles que la BPCO.
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Comment le revenu influence-t-il le risque de développer une BPCO ?
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L'étude a montré que les personnes à faible revenu ont trois fois plus de risques de souffrir d'une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Cela est lié à de moins bonnes conditions de vie, à des infections respiratoires plus fréquentes, à une mauvaise alimentation et à une exposition plus importante aux particules fines.
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Qu'est-ce que la BPCO et comment se manifeste-t-elle ?
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La BPCO est une maladie pulmonaire obstructive chronique qui se caractérise par un rétrécissement des voies respiratoires. Les premiers symptômes sont une toux quotidienne, surtout le matin, et un essoufflement lors d'un effort physique comme la montée des escaliers.
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Quel est l'impact de la pollution par les particules fines sur les poumons ?
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Les particules fines, en particulier les PM2,5, sont si petites qu'elles pénètrent profondément dans les voies respiratoires et peuvent même atteindre la circulation sanguine. Ces minuscules particules sont particulièrement nocives et contribuent au vieillissement prématuré des poumons et au développement de maladies respiratoires.
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