L'humidité de l'air désigne la proportion de vapeur d'eau dans le mélange gazeux de l'air. Un taux d'humidité trop élevé ou trop faible dans les espaces intérieurs peut avoir une influence négative sur le bien-être et la santé des personnes.
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L'humidité de l'air décrit la teneur en vapeur d'eau dans l'air et se mesure en valeur absolue en g/m³ et en valeur relative en %. Il ne faut pas confondre la vapeur d'eau avec les volutes de vapeur qui s'échappent d'une casserole d'eau bouillante, même si le nom suggère cette tentation. La vapeur d'eau est de l'eau sous forme gazeuse et est donc, comme tout autre composant de l'air, invisible.
L'humidité relative de l'air décrit le rapport entre l'humidité absolue et l'humidité maximale. Elle décrit donc le rapport entre la vapeur d'eau effectivement contenue dans l'air et la teneur maximale possible en vapeur d'eau et s'exprime en pourcentage.
On fait généralement la distinction entre l'humidité absolue, l'humidité relative et l'humidité maximale. L' humidité absolue est définie comme la masse de vapeur d'eau contenue dans un volume d'air déterminé. Par humidité maximale, on entend l'humidité absolue la plus élevée possible à une température donnée.
Plus la température de l'air est basse, moins il peut contenir de vapeur d'eau. En cas de refroidissement, il peut donc arriver que l'humidité maximale de l'air soit dépassée si l'air précédemment plus chaud présentait déjà une humidité relative élevée. Il se produit alors une condensation de l'eau sur les murs, le sol et le plafond.
Aucune valeur limite légale n'a été fixée, ni pour les locaux de travail, ni pour les locaux d'habitation. Dans les espaces fermés, une humidité relative comprise entre 40 et 60 % est recommandée. Une fourchette de 30 à 70 % d'humidité relative est considérée comme acceptable. Si l'humidité relative dépasse 95 % ou descend en dessous de 23 %, l'air est considéré comme inconfortable par la plupart des gens.
Le seuil de formation de moisissures dans les pièces est dépassé à partir de 60 % d'humidité de l'air. Ceci est valable avec une restriction : lorsque les murs extérieurs sont nettement plus froids que l'air ambiant, ce qui se produit particulièrement pendant la moitié froide de l'année.
Si l'humidité de l'air est trop faible dans une pièce, la capacité respiratoire est réduite. De plus, la sécheresse peut entraîner des irritations et des irritations de la peau. Les muqueuses peuvent également se dessécher, ce qui augmente considérablement le risque d'infection par la grippe et le rhume. Dans les cas extrêmes, cela peut entraîner des saignements de nez plus fréquents.
Lorsque l'humidité relative de l'air est trop élevée, la transpiration, qui régule la température du corps, est entravée, ce qui nuit au bien-être et donc aux performances. De plus, la circulation sanguine est mise à rude épreuve dans des locaux perçus comme étouffants.
À cela s'ajoute le risque de formation de moisissures à l'intérieur des bâtiments, provoqué par une forte humidité de l'air. La plupart des espèces de moisissures préfèrent une humidité relative de 80 % à une température de 20 °C, bien que certaines espèces se développent déjà à un taux d'humidité plus faible. En cas d'inhalation, les spores et les gaz COV des moisissures peuvent provoquer, outre des allergies, divers autres troubles. Parmi ceux-ci, on compte notamment les migraines, l'asthme, la toux et le rhume, les conjonctivites ainsi que les altérations de la peau, les douleurs articulaires et les troubles gastro-intestinaux.
Lorsque l'humidité de l'air est supérieure à 60 %, les acariens de la poussière de maison se multiplient. Ceux-ci émettent également davantage d'allergènes en fonction de leur population accrue, ce qui est particulièrement pénible pour les personnes allergiques.
La vapeur d'eau est produite par l'évaporation de molécules d'eau individuelles qui se détachent de la surface de l'eau à l'aide d'énergie thermique et passent dans l'air. Ce processus dépend fortement de la température de l'eau et de l'air. D'autres facteurs importants sont la taille de la surface de l'eau et le degré de saturation de l'air.
Dans les espaces intérieurs, l'humidité de l'air provient de la respiration et de la transpiration des personnes et des animaux qui s'y trouvent. La cuisine, la douche ou le bain ainsi que le séchage du linge contribuent également à augmenter l'humidité de l'air. De plus, l'eau peut s'infiltrer par des fenêtres, des toits et des murs non étanches et s'évaporer ensuite en vapeur d'eau. Une isolation conséquente, une aération fréquente et un chauffage puissant permettent de faire baisser l'humidité relative d'une pièce.
Une augmentation de l'humidité de l'air pendant une période prolongée est un signe évident de dégâts d'eau des conduites de chauffage ou d'eau potable dans les murs intermédiaires.
L'humidité relative de l'air est mesurée dans air-Q par un capteur d'une très grande précision. La température à l'intérieur de l'air-Q est différente de celle de l'extérieur en raison de l'auto-échauffement de l'air-Q. Cet auto-échauffement a également un effet sur l'humidité relative mesurée à l'intérieur du boîtier et est corrigé par des formules mathématiques pour l'extérieur du boîtier. Malgré cela, l'air-Q réagit un peu plus lentement aux changements d'humidité de l'air qu'un capteur exposé.
L'analyseur d'air air-Q peut également mesurer ou analyser l'humidité relative de l'air et d'autres polluants grâce à l'un de ses capteurs. En outre, vous trouverez ici de nombreux faits concernant l'air-Q. Vous pouvez commander l'appareil de mesure de la qualité de l'air dans la boutique en ligne.
