Les COV (composés organiques volatils) sont des composés organiques contenant du carbone qui s'évaporent déjà à basse température. Dans de nombreux cas, les COV sont largement inoffensifs pour les êtres vivants, malgré leur influence sur le bien-être. Toutefois, ce groupe de substances comprend également des substances critiques pour la santé, comme le formaldéhyde.
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L'abréviation anglaise VOC (Volatile Organic Compounds, composés organiques volatils) désigne le groupe de substances carbonées qui s'évaporent à basse température ou qui se présentent déjà à l'état gazeux à température ambiante. Ces "composés organiques volatils" se divisent en outre en deux sous-groupes. Les COVV (composés organiques très volatils) décrivent ici des substances très volatiles et souvent odorantes. Les composés organiques peu volatils sont appelés SVOCs (Semivolatile Organic Compounds).
Les COVT (composés organiques volatils totaux), c'est-à-dire l'ensemble de ces substances, se situent dans une plage d'ébullition comprise entre 50 °C et 250 °C. Les COVT ont une durée de vie de 10 ans. Le temps de décroissance peut varier de 10 jours à 3 ans.
Parmi les représentants les plus connus des COV, on trouve le formaldéhyde et des solvants comme le toluène.
Comme il s'agit de composés organiques, ils peuvent apparaître dans tous les domaines de la vie et sont, dans la plupart des cas, inoffensifs pour les êtres vivants. Toutefois, une concentration élevée dans les espaces intérieurs peut considérablement réduire le bien-être.
En Allemagne, il n'existe à ce jour une disposition légale fixant des valeurs limites que pour les postes de travail particulièrement exposés aux techniques de production. Pour des raisons d'hygiène, l'Office fédéral de l'environnement a toutefois émis entre-temps des recommandations concernant la présence de COV. Les valeurs guides comprennent plusieurs niveaux, allant de l'innocuité hygiénique (moins de 1 mg/m³ - moins de 150 ppb) à l'inacceptabilité hygiénique (plus de 10 mg/m³ - plus de 1500 à 4000 ppb), en passant par l'aspect hygiénique remarquable (entre 1 et 3 mg/m³ - 150 à 1300 ppb) et l'aspect hygiénique préoccupant (entre 3 et 10 mg/m³ - 1300 à 4000 ppb). En outre, des valeurs indicatives ont été fixées pour certains gaz du groupe COV.
De nombreuses sources légales mentionnent le mg/m³ comme unité. Or, on mesure un mélange de nombreuses substances de masses moléculaires différentes, dont la part volumique dans l'air est indiquée en ppb (parties par milliard) ou en ppm (parties par million). Cette divergence entraîne des écarts de conversion entre les substances de faible et de forte masse moléculaire.
Une concentration élevée de COV peut d'abord se traduire par une modification de la perception des odeurs et des goûts ou par une irritation des yeux ou des muqueuses. D'autres effets perceptibles sont la perte de concentration, l'épuisement, la sécheresse de la peau, voire l'eczéma, ou encore les maux de tête. Ces symptômes sont également appelés syndrome du bâtiment malsain et décrivent une exposition aiguë. Plus la concentration de COV dans l'air ambiant est élevée, plus la perception des odeurs et l'irritation des muqueuses sont affectées.
La toxicité des différentes substances varie fortement. Néanmoins, les scientifiques craignent des effets chroniques en cas d'exposition permanente. Parmi celles-ci, on trouve des effets cancérigènes, mutagènes et des effets sur la reproduction.
Les médecins voient également un lien entre les COV et l'augmentation des réactions allergiques, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants.
Toutefois, jusqu'à présent, une étude scientifique détaillée n'a pas encore été réalisée pour de nombreux COV.
En ce qui concerne la formation des COV, on distingue les sources biogènes (c'est-à-dire naturelles) et les sources anthropogènes (c'est-à-dire produites par l'homme). Parmi les causes naturelles, on compte, outre l'émission de produits organiques par le métabolisme de tous les êtres vivants, la putréfaction et d'autres processus de décomposition biologique. Les réactions des matériaux naturels, comme le bois ou les huiles, contribuent également à l'accumulation de COV dans l'air que nous respirons.
Les sources synthétiques de COV comprennent les émanations de nombreux matériaux de construction (vernis, peintures, moquettes, matériaux d'isolation, etc.) ainsi que l'utilisation de solvants ou de produits de nettoyage, voire de cosmétiques. Les processus de combustion dus, par exemple, à la fumée de tabac, aux cheminées et aux fours ou à la cuisson peuvent également contribuer à l'accumulation de COV dans les espaces intérieurs.
Les substances organiques volatiles sont mesurées à l'aide d'un capteur résistif. Les molécules qui se "fixent" à la surface du capteur provoquent une modification de la résistance électrique dans le capteur. L'avantage de notre capteur est l'étalonnage individuel de la sensibilité par le fabricant et la très faible sensibilité transversale à la température et à l'humidité de l'air.
Les sensibilités croisées sont la principale caractéristique (souhaitée) du principe de mesure. Le capteur de COV est calibré pour l'alcool (éthanol), mais il réagit également aux aldéhydes, aux cétones, à l'hydrogène, au méthane et à d'autres - il est donc polyvalent.
Un capteur PID COV supplémentaire spécial permet d'obtenir des résultats de mesure encore meilleurs. Ce capteur de très haute qualité utilise une autre méthode de mesure basée sur l'ionisation. Le courant ainsi généré peut être mesuré.
L'analyseur d'air air-Q est un appareil de mesure particulièrement performant et complet de la qualité de l'air intérieur. Il est également équipé d'un capteur capable de mesurer les COV ou les composés organiques volatils.
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